Les lésions vasculaires sont dues à diverses affections de la peau ou à des anomalies de développement des vaisseaux sanguins : couperose (ou rosacée), érythrose, angiomes…Il y a encore quelques années, il était difficile de traiter les lésions vasculaires, mais grâce aux avancées technologiques et médicales, il existe désormais des solutions thérapeutiques peu douloureuses.
Les lésions vasculaires peuvent être de plusieurs natures. La couperose, ou rosacée, est une affection de la peau caractérisée par une dilatation permanente des vaisseaux sanguins qui provoque des rougeurs sur le visage, notamment sur les joues et le nez, mais également sur le menton et le front. Si la rougeur est diffuse, on l’appelle érythrose. Si les deux composantes sont réunies, elle est appelée érythro-couperose.
Par ailleurs, la peau peut également présenter des angiomes. Il s’agit d’un terme générique regroupant diverses affections vasculaires : angiome stellaire, angiome rubis, angiome plan (tache de vin). Les angiomes peuvent apparaître dès la naissance ou plus tard de manière héréditaire.
Ces lésions vasculaires sont aggravées par la consommation d’alcool, le tabagisme et l’exposition aux UV.
L’ère de la technique d’électrocoagulation, qui induisait une sclérose des vaisseaux plutôt douloureuse, est désormais révolue grâce aux avancées médicales. En effet, il est aujourd’hui possible de traiter les lésions vasculaires de manière beaucoup plus appropriée.
Ainsi, grâce aux lasers ou IPL (Intense Pulse Light), ces affections peuvent être traitées efficacement et pratiquement sans douleur. En fonction des lésions, de leur profondeur, de leur intensité et de leur importance, différents types de lasers à l’action distincte peuvent être utilisés (photo-thermolyse, photo-coagulation).
On peut associer un traitement par photothérapie LED ou un peeling pour améliorer la qualité de la peau.
Il est nécessaire d’établir un diagnostic préalable pour envisager la technique la mieux adaptée.
Il faut compter 1 à 4 séances selon la gravité des lésions, espacées de 6 à 8 semaines.
Seul un léger picotement est ressenti durant la procédure, dû à l’effet thermique du laser. Il y a généralement peu de suites post-traitement. On peut observer une petite rougeur sur la zone traitée, accompagnée parfois d’un œdème. En revanche, le traitement d’un angiome plan peut provoquer un purpura temporaire (petites taches violettes).
Le traitement reposant sur une technologie laser, le risque de brûlure superficielle n’est pas à exclure. Il est possible également d’observer des troubles pigmentaires transitoires. L’exposition solaire est à proscrire 1 mois avant et après la procédure pour maximiser les résultats et réduire les risques de complications.